Romans de la route
Inauguré par Sur la route (1957) de Jack Kerouac, les romans de la route apparaissent dans les années 1960 et 1970 dans la littérature franco-canadienne. Il présente les aventures d’un homme qui décide de partir en voyage quelque part dans l’Ouest canadien ou aux États-Unis. Le voyage avec tous ses aléas et ses imprévus contraint ce nomade moderne à se questionner sur soi-même (crise identitaire), ses relations (rencontre avec l’autre) et l’espace (le lieu est souvent révélateur des problèmes personnels). Dans la littérature contemporaine s’opère une transformation du personnage du voyageur. À côté des hommes, il y a aussi des femmes qui partent à la conquête du nouveau et à la recherche de leurs origines. Le roman de la route a trouvé un terreau très fertile dans les littératures acadienne (Antonine Maillet), franco-canadienne (Maurice Henrie en Ontario, Marguerite-A. Primeau en Alberta, Gabrielle Roy au Manitoba) et québécoise (dont le modèle est Volkswagen Blues de Jacques Poulin).